La voix du manguier
5,00 € – 15,00 €
Par Stéphane Gin.
Voyage immersif dans le couple, dans le hasard des rencontres, réflexion sur les choix qui bouleversent nos vies. Ce roman nous amène en Afrique, dans des lieux où les manguiers sont aussi des témoins de nos errances.
245 pages
Description
Imani, fille de Sékou grandit dans une famille modeste d’une banlieue de Yaoundé. Devant sa case, un manguier centenaire observe la société africaine en pleine mutation, la cupidité des hommes l’effraye. Imani a soif de justice. Sa rencontre avec Amandine, la fille Delatre dont le père emploie Sékou comme jardinier est décisive. Comme son amie, elle choisit le journalisme engagé mais son dessein de servir la cause environnementale est entravé par Malcom, personnage ténébreux et toxique. Pourtant, il devient son compagnon et lui donne un fils.
A des milliers de kilomètres plus au nord, Etienne, second de sa fratrie, a reçu l’éducation d’un père autoritaire. Son oncle Jean, amoureux des arts et de la nature a ouvert des brèches mais Etienne n’a eu d’autre choix que de cheminer sur la voie qu’on a dessinée pour lui. Un diplôme d’ingénieur en poche, il entre comme technico-commercial dans une menuiserie high-tech de la région aixoise. Christine l’épouse et à sa manière, prend le relai du père.
Quand l’improbable rencontre survient, les trajectoires d’Etienne et d’Imani sont irrémédiablement déviées. Des évènements tragiques s’enchainent dès lors avant que la vérité, cruelle, ne finisse par éclater. En plein chaos politique, Imani prend le risque de révéler les malversations du père d’Amandine. Malcom, puis Christine, apprennent la relation adultérine de leurs conjoints. Figé dans le déni, Etienne découvre des années après l’existence de sa fille. Un choc terrible. Il est trop tard. Il lui reste une mission à accomplir. Transmettre un message.
Ce roman est une fiction inspirée de faits historiques et qui prend le Cameroun pour décor principal. Il amène à s’interroger sur l’émergence et la réalisation des ambitions individuelles. Il nous enseigne que celui qui a su entendre la voix du manguier est en passe de trouver SON chemin.
Informations complémentaires
Poids | 0,325 kg |
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Dimensions | 21 × 14,5 × 2 cm |
Version | ebook (epub), ebook (pdf), Papier |
Bio de l'auteur
Stéphane Gin a 57 ans, il habite à Nîmes. Né à Madagascar, il a passé une partie de son enfance en Afrique et aux Antilles. Il est père de trois enfants et consacre son temps à son métier de chercheur et à ses multiples passions : peinture, écriture, lecture, sports de montagne, voyages d’exploration. Il est l’auteur de deux ouvrages scientifiques à destination du grand public « Les déchets nucléaires : quel avenir ? » Dunod 2006 et « Quelles solutions pour nos déchets nucléaires ? » Le pommier, 2006.
« La voix du manguier » est son premier roman.
Marion Suellen –
Je viens de le finir. Waouh ! Difficile de peindre les émotions suscitées par cette lecture. Imani éveille ou réveille l’authenticité, et tous les personnages qui l’entourent forment une irrépressible danse qui amène le lecteur, en tout
cas moi, au plus profond de ce qu’il est. Cheminer avec elle, découvrir l’Afrique et ses couleurs, entendre le chant de la famille africaine, vivre les émotions de chaque personnage, décrit avec subtilité et découvrir vos idées profondes apportées par une écriture riche, claire qui mélange un vocabulaire châtié avec les mots du quotidien. J’aime votre pensée, votre écriture qui emporte la conscience « là-bas ».
Timar Audrey –
Eh bien… je ne m’attendais pas à cela… J’ai été portée, transportée, emportée, tout d’abord par ce style aussi riche qu’efficace, mais aussi et surtout par l’histoire de cette femme forte et magnifique. J’ai enfin été attendrie jusqu’aux larmes par le destin et la vulnérabilité de cet homme auquel, malgré moi, je me suis attachée. Merci pour ce récit ! Je recommande… évidemment !
MALLIET (client confirmé) –
Je lis rarement, très rarement. Mais je suis déjà frustrée de l’avoir fini, je me demande que vais-je pouvoir me procurer d’aussi bien ? Je l’ai lu en 4 étapes, la dernière malade et en dispute. J’ai pleuré toutes les 50 dernières pages. Merci beaucoup pour cette oeuvre. J’espère que vous aurez l’opportunité de la diffuser à grande échelle un jour pour que pleins de gens puissent en profiter, apprécier et réfléchir à son propre destin.
Catherine Petitfils (client confirmé) –
C’est un très beau roman qui m’a emportée en Afrique. Je ne connais que Dakar, mais j’ai retrouvé des odeurs, des marchands ambulants qui vendent des savons de Marseille authentiquement authentiques, des couleurs aussi, ainsi qu’une ambiance riche en spiritualité.
J’ai aimé suivre Imani, me désolant pour elle dans bien des situations où elle se mettait et j’admire la ténacité qui doit lui permettre de réussir à atteindre son but.
J’aurais volontiers claqué Étienne qui se laisse tellement assujettir par son épouse dragon, mais cet homme sensible ne pourra qu’apprendre qu’il n’est jamais trop tard pour briser les chaînes qu’on s’est soi-même passées au cou.
C’est foisonnant de sujets divers, entre le colonialisme, les blancs condescendants qui se croient tout permis, la corruption locale bien accompagnée par la corruption internationale, l’écologie du monde et la déforestation pour le bien de quelques-uns, cette brute d’Américain (Malcolm) que même sa captivité n’a pas amendé… J’en oublie sans doute.
J’ai trouvé ce roman très riche à tous points de vue, j’ai beaucoup appris en te lisant sans jamais m’ennuyer parce que l’écriture fluide est de qualité. C’est un signe, en ce qui me concerne, quand je ne butte sur rien, quand je ne m’arrête que pour réfléchir à un point soulevé par le texte et non par une tournure qui me dérange.
Un grand merci pour ce bon moment de lecture.